On parle de blépharopasme pour désigner une contraction musculaire répétitive et involontaire des paupières. La conséquence c’est qu’en raison de ces spasmes musculaires, les paupières se ferment constamment et sans qu’on puisse le contrôler. Lorsque ce phénomène concerne aussi la région périorbitaire, il prend le même nom. Quelles sont les causes du blépharospasme et quel est son traitement ?
Causes du blépharospasme
Véritable mystère, nous apprend-on. Les spécialistes se montrent impuissants quant à pouvoir déterminer les causes du blépharospame. Tout ce que l’on sait, c’est que les hommes comme les femmes sont concernés par cette affection, et qu’elle peut être liée à différents troubles de la vue.
Parmi les troubles oculaires auxquelles on rattache l’origine du blépharospasme on peut citer les cas d’irritation oculaire comme par exemple un trichiasis, une infection oculaire est aussi susceptible d’entraîner le blépharospasme, sans oublier les maladies neurologiques provoquant des spasmes musculaires comme la maladie de Parkinson. On soupçonne aussi les troubles de sommeil et le stress d’engendrer une spasmophilie, et dont un blépharospasme.
Une lumière à forte intensité, tout comme la fatigue sont susceptibles d’empirer cette affection. Pour reconnaître les symptômes d’un blépharospasme, il suffit de constater que vous n’êtes plus maîtres de vos paupières, qu’elles clignent et se ferment sans votre consentement.
Traitement du blépharospasme
Il y a certes une synonymie avec la blépharoplastie, mais le blépharospasme n’inclut pas un traitement chirurgical esthétique des paupières, mais s’il peut nécessiter une chirurgie.
Le traitement du blépharospasme est d’abord médical avant d’être chirurgical. Le traitement médical implique des injections de toxine botulique, l’objectif étant d’offrir un répit au patient pendant 4 mois environ, étant donné que ces injections locales de botox ne traitent pas la cause, mais entraînent une paralysie musculaire des paupières.
Pour être en paix plus longtemps, le patient devra donc répéter les injections après 4 mois, avec comme risque possible, même si transitoire, un ptosis, c’est-à-dire une chute palpébrale supérieure.
Le traitement chirurgical est généralement nécessaire pour le traitement d’un blépharospame bilatéral. Dans ce cas, il s’agit pour le chirurgien de réséquer le muscle orbiculaire en passant par les paupières ou par les sourcils. Il est possible aussi de procéder à une suspension palpébrale en se servant des bandelettes pour unir la paupière et le muscle du front.
Ce qu’il faut retenir, c’est que le traitement du bléphérospasme n’est pas le même lorsqu’il s’agit d’une dystonie de l’orbiculaire prétarsal ou quand il s’accompagne d’un hémispasme facial ou du syndrome de Meige.
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