L’obésité sévère, parfois appelée «obésité morbide», est définie selon diverses méthodes. L’une de ces méthodes utilise le poids corporel idéal et se définit comme étant d’environ 100 livres (45,5 kg) ou 100% au-dessus du poids idéal du corps.
Ceci est déterminé selon les tableaux de taille et de poids de la Compagnie d’assurance métropolitaine. L’indice de masse corporelle ou l’IMC est une autre méthode utilisée pour déterminer l’obésité grave ou morbide. L’IMC est calculé en fonction de la taille et du poids d’une personne et est généralement plus précis que les calculs de poids corporel idéal. Selon le Centre pour le contrôle des maladies (CDC), les taux d’obésité augmentent constamment avec une prévalence d’environ 25% dans la plupart des des pays européens.
Cette condition est associée au développement de complications mortelles telles que l’hypertension, le diabète, l’apnée du sommeil et la maladie coronarienne.
De nombreuses approches thérapeutiques à ce problème ont été préconisées, y compris les régimes à faible teneur en calories, les médicaments, la modification du comportement et la thérapie par l’exercice. Cependant, le seul traitement démontré comme efficace dans la gestion à long terme de l’obésité morbide est l’intervention chirurgicale de l’obésité.
Les cause d’une obésité sévère?
La cause de l’obésité sévère est mal comprise. Il y a probablement beaucoup de facteurs impliqués. Chez les personnes obèses, le point de consigne de l’énergie stockée est trop élevé. Ce point de consigne altéré peut résulter d’un faible métabolisme avec une faible dépense énergétique, un apport calorique excessif ou une combinaison de ce qui précède.
Il existe des données scientifiques qui suggèrent que l’obésité peut être une caractéristique héréditaire.
L’obésité sévère est probablement le résultat d’une combinaison d’influences génétiques, psychosociales, environnementales, sociales et culturelles qui interagissent, ce qui entraîne un trouble complexe de la régulation de l’appétit et du métabolisme énergétique.
L’obésité grave ne semble pas être un simple manque de maîtrise de soi par le patient.
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